Santé

L’Assurance Maladie (CNAM) repart en campagne et sensibilise le grand public au maintien des activités quotidiennes et professionnelles pour lutter contre le mal de dos. Ce nouvel opus de la campagne «Mal de dos ? Le bon traitement, c’est le mouvement» vient compléter le message lancé fin 2017. Conçue par le groupement d’agences Babel, Madame Bovary et LauMa communication, cette nouvelle prise de parole combine réalisme, esthétisme et simplicité en s’appuyant sur les activités de la vie quotidienne, comme la vie de famille, les loisirs ou le travail et leurs effets bénéfiques sur le dos. Alors que 7 Français sur 10 (68 %) estimaient avant le premier volet de la campagne que le repos était le meilleur remède contre la lombalgie, ils sont aujourd’hui moins de la moitié (45 %) à le penser, selon la CNAM. Le deuxième volet poursuit le travail de déconstruction des idées reçues, en mettant cette fois le quotidien à l’honneur et en encourageant les personnes qui souffrent du dos à continuer leur vie normale, y compris en maintenant leur activité professionnelle. La campagne se déploie en télévision et sur le web. Les films de 30 et 12 secondes se déclinent aussi en affichage digital dans les gares et les cabinets médicaux. Des chroniques radios seront enfin diffusées. 

La Ligue française contre la sclérose en plaques, a créé, avec BETC Digital, la première story Instagram qui ne s’arrête jamais. Celle de Clémence Sèze, une jeune fille de son temps, qui se livre sur le réseau social façon journal intime... mais dont les journées se répètent et se ressemblent indéfiniment. Une manière de rappeler que les malades de la sclérose, pas encore curable, doivent vivre avec toute leur vie. Comme une histoire sans fin.

Zinédine Zidane à nouveau coach ! Mais pour Ela, l'association européenne contre les Leucodystrophies à laquelle le footballeur est fidèle depuis plus de 20 ans. Le film, diffusé le 24 décembre en France sur les grandes chaînes nationales, puis en Espagne, en Belgique, en Italie, en Allemagne et au Luxembourg est réalisé par Nan Feix et produite par Stink Films, sous la direction créative de Emmanuel Boronad. La campagne est signée gracieusement par Les Aiguilleurs.

L’Association française des sclérosés en plaques (AFSEP), accompagnée de l’agence Josiane (Paris) a lancé une grande campagne multicanale pour sensibiliser à une maladie qui se déclare et frappe en majorité des jeunes femmes de 20 à 35 ans. Comme Laura, 30 ans, dont 5 ans de sclérose en plaques, héroïne de ce film émouvant de 45 secondes en caméra 35 mm, comme au cinéma. La campagne s'est déroulée en trois temps. Elel a commencé avec un «hack» du site de rencontres Tinder, qui a permis à Laura de mettre en scène son quotidien dans des conversations avec des célibataires. Un relais d’influenceurs a amplifié l’opération. Les personnes rencontrées sur le site, découvrant, en remontant les conversations, la réalité de la maladie, ont ensuite été passées au crible d'une analyse sociologique afin d’extraire des chiffres sur la méconnaissance de la maladie. Et puis il y a eu ce film, donc. Il sera diffusé sur le Web et en TV jusqu'à la fin de l'année.